En juillet 2024, le rapport de l'Indice mondial du bois (Global Timber Index, GTI) révèle que ce mois-ci, le Ghana a été ajouté en tant que pays pilote sur la plateforme GTI, avec un point central établi au sein de la Commission forestière du Ghana. Ainsi, le nombre de pays pilotes sur la plateforme GTI atteint désormais 10, avec plus de 260 entreprises participantes, soit une augmentation de 62,5 % par rapport à l'année précédente. À partir de ce mois, l'indice GTI-Ghana sera publié mensuellement, et les indices GTI-Producteurs et GTI-Panneaux en bois incluront également les données des entreprises ghanéennes échantillonnées.
Les données montrent qu'en juillet, le marché mondial du bois a globalement affiché une performance plutôt morose, avec les indices GTI-Thaïlande, République du Congo, Ghana, Indonésie, Gabon, Chine, Brésil, Mexique et Malaisie tous en dessous de la valeur critique de 50 %, enregistrant respectivement 48,4 %, 48,1 %, 46,8 %, 46,4 %, 46,4 %, 43,5 %, 39,2 %, 37,0 % et 25,7 %. Cependant, certaines activités commerciales ont tout de même émis des signaux positifs. Par exemple, les volumes d'abattage en Indonésie et au Gabon ont augmenté par rapport au mois précédent, les commandes existantes des entreprises de bois en Thaïlande ont continué à croître, la production de bois et le volume des nouvelles commandes sont restés stables en République du Congo. La baisse des commandes d'exportation en Malaisie et au Mexique s'est également atténuée.
Face aux pressions liées à la production et aux opérations commerciales, les entreprises forestières des pays pilotes GTI ont formulé diverses recommandations pour surmonter ces défis. Par exemple, les entreprises malaisiennes souhaitent que le gouvernement aide à désengorger les ports ; les entreprises mexicaines souhaitent que le gouvernement impose des droits de douane sur les produits importés pour réduire l'impact sur les produits nationaux ; les entreprises ghanéennes souhaitent que le gouvernement mette en place des politiques garantissant l'approvisionnement en matières premières. Les entreprises indonésiennes souhaitent que des mesures incitatives soient mises en place pour les produits forestiers certifiés pour une gestion durable ou légale, et que des efforts accrus soient déployés pour explorer de nouveaux marchés afin de surmonter le problème des prix bas des grumes de forêts naturelles, qui ne peuvent être entièrement absorbées par l'industrie du bois locale. Les entreprises gabonaises demandent que la Société d'exploitation du transgabonais (SETRAG) fournisse davantage de wagons aux entreprises forestières pour éviter l'accumulation de bois due aux limitations du transport ferroviaire. Les entreprises chinoises suggèrent d'augmenter la proportion des exportations en se tournant du marché domestique vers le marché de l'Asie du Sud-Est.
Récemment, lors de la 27e session du Comité des forêts tenue au siège de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) à Rome, la publication phare intitulée "Situation des forêts du monde 2024 : Promouvoir l'innovation dans le secteur forestier pour un avenir durable" a été lancée. Ce rapport indique que la production mondiale de bois se situe à un niveau record, ayant retrouvé, après une brève baisse pendant la pandémie de COVID-19, un volume d'environ 4 milliards de mètres cubes par an. Le 26e Congrès mondial de l'Union Internationale des Instituts de Recherches Forestières (IUFRO) s'est tenu du 23 au 29 juin 2024 à Stockholm, en Suède, sous le thème « Forêts et société à l'horizon 2050 ». Le congrès a lancé des déclarations pour exhorter les professionnels du secteur forestier à tirer pleinement parti des connaissances scientifiques, des expériences et des recommandations pour prendre des mesures efficaces, renforcer la résilience des forêts, accroître leur capacité d'adaptation au changement climatique, et préserver et renforcer les valeurs sociales des forêts pour une société durable.
E-mail:ggsc@itto-ggsc.org | Téléphone:86-10-62888626 |
Contactez-nous |
|