En octobre 2024, le rapport de l'indice mondial du bois (GTI) a montré que l'indice GTI-Chine a enregistré 50,9 %, 2 mois consécutifs au dessus de la valeur critique (50 %), ce qui constitue un signal positif de stabilisation et d'amélioration du marché du bois. Avec l’arrivée de la haute saison traditionnelle dans l’industrie du bois en Chine, le volume de production global et les nouvelles commandes des entreprises chinoises de bois ont augmenté ce mois-ci.
En revanche, les marchés des pays producteurs de bois sont toujours dans le marasme. Les indices GTI de la République du Congo, du Ghana, de la Thaïlande, du Brésil, du Gabon, du Mexique et de la Malaisie étaient tous inférieurs à la valeur critique de 50 %, enregistrant respectivement 48,1 %, 48,0 %, 44,2 %, 43,2 %, 35,4 %, 33,9 % et 22,8 %, indiquant que la production et l’exploitation des entreprises forestières dominantes représentées par l’indice GTI de ces pays ont montré une tendance à la contraction par rapport au mois précédent. Cependant, la contraction du secteur du bois au Gabon, au Ghana et en République du Congo en Afrique s’est atténuée, en particulier sur le marché du bois congolais, qui montre des signes de stabilisation tant du côté de l’offre que de la demande.
Récemment, les pays pilotes du GTI ont réalisé de nouveaux progrès positifs en matière de gestion forestière durable. L'État de Sabah, en Malaisie, a exporté vers la Pologne son premier lot de contreplaqué conforme aux normes de l'EUDR. Le chef de la protection forestière du Département des forêts de Sabah (SFD), Datuk Fred Kugan, a déclaré que Sabah se prépare à mettre à niveau son système de garantie de la légalité des produits forestiers (TLAS) d'ici février 2025, afin d'intégrer pleinement les exigences de la "Loi européenne sur la déforestation zéro" (EUDR). Le 15 octobre, des responsables ghanéens ont annoncé que le gouvernement avait soumis un nouvel instrument législatif (LI) au Parlement dans le but d’abroger le règlement « LI 2462 », qui autorise l’exploitation minière dans certaines réserves forestières. Récemment, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Mexique est en tête de l’Amérique latine en matière de transparence d'informations forestières. Le gouvernement a pris plusieurs mesures à cet égard, notamment la publication par la Commission nationale forestière du Mexique (CONAFOR) des métadonnées et des documents complémentaires de l’Inventaire national des forêts et des sols (INFyS) dans le catalogue de microdonnées pour l’alimentation et l’agriculture de la FAO (FAM).
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